mardi 19 janvier 2016

Le Pays des Hommes Intègres

À la fin de la saison sèche, le ciel se charge de gros nuages.
Au fil des jours, ils deviennent bleus puis de la couleur de l'encre.
Soudain, ils éclatent quand on s'y attend le moins. Un orchestre philharmonique de tonnerres et d'éclairs résonne alors sur la savane africaine.
Ouagadougou !
Le nom de la capitale de l'ancienne Haute-Volta vibre comme la peau d'un jembé. Le Burkina Faso - le pays des hommes intègres - tout entier est un hymne répercuté par le veld jusqu'aux frontières du pays. Sans qu'aucune mélodie régulière du flux et reflux d'un océan vienne troubler ce rythme. Le pays ne possède aucun accès à la mer.
Ailleurs, le balafon donne la cadence sur la gamme diatonique des fleuves.

Les cascades de la région de Banfora et les Pics de Sindou leur font échos, la savane chante en mesure, tandis que plane au-dessus de tout le pays une mélodie vaudou envoûtante.

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