Au fil des jours, ils deviennent bleus puis de la couleur de
l'encre.
Soudain, ils éclatent quand on s'y attend le moins. Un
orchestre philharmonique de tonnerres et d'éclairs résonne alors sur la savane
africaine.
Ouagadougou !
Le nom de la capitale de l'ancienne Haute-Volta vibre comme
la peau d'un jembé. Le Burkina Faso - le pays des hommes intègres - tout entier
est un hymne répercuté par le veld jusqu'aux frontières du pays. Sans qu'aucune
mélodie régulière du flux et reflux d'un océan vienne troubler ce rythme. Le
pays ne possède aucun accès à la mer.
Ailleurs, le balafon donne la cadence sur la gamme
diatonique des fleuves.
Les cascades de la région de Banfora et les Pics de Sindou
leur font échos, la savane chante en mesure, tandis que plane au-dessus de tout
le pays une mélodie vaudou envoûtante.
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